Manifestation mardi 29/04, soutien aux internes, défense de la médecine libérale.

Chères adhérentes, chers adhérents,

Les syndicats d’internes et jeunes médecins organisent une grève des internes à partir du lundi 28/04 pour défendre la liberté d’installation, et la pratique libérale qui est de plus en plus attaquée. 

Les syndicats « séniors » soutiennent nos jeunes consoeurs et confrères, et appellent à :
– Manifester le mardi 29 avril à 14h place du Panthéon à Paris, et dans les grandes villes
– Soutenir la caisse de grève des internes : Caisse de grève de soutien aux internes

Communiqué du Syndicat AvenirSpé : https://afpep-snpp.org/wp-content/uploads/2025/04/Communique-AvenirSpe-loi-Garot.pdf

Le bureau de l’AFPEP-SNPP


Toutes les explications sur le site de l’intersyndicale des internes !
Revendications des internes : 

Nous revendiquons donc :

1. Le retrait immédiat de la proposition de loi Garot

Parce qu’elle repose sur une logique coercitive inefficace, fondée sur un zonage obsolète, et qui ne garantit pas une amélioration de l’accès aux soins sur le territoire. Elle constitue une réponse simpliste à une problématique complexe et aggravera les inégalités territoriales.

2. Une réforme du modèle d’accès aux soins basée sur l’incitation, l’attractivité et l’organisation territoriale

  • Création d’un cursus d’incitation à l’installation en zone sous-dense, sans contrainte, dès le deuxième cycle des études de médecine.
  • Valorisation des stages en zones sous-denses, accompagnement personnalisé, incitations financières ciblées, soutien logistique.
  • Développement d’antennes universitaires locales permettant la formation sur place et limitant les ruptures territoriales pour les étudiants.

3. La généralisation du statut de Docteur Junior Ambulatoire (DJA) à toutes les spécialités

  • Pour encourager une présence médicale continue dans les territoires en tension.
  • Création d’un nouveau statut d’assistanat territorial à la suite du DJA, pour stabiliser l’offre de soins dans les zones sous-dotées.

4. Des mesures structurelles fortes pour améliorer la qualité de vie au travail

  • Respect du temps de travail légal, lutte contre les violences sexistes, sexuelles et le harcèlement.
  • Rémunération juste et cohérente avec les responsabilités exercées.
  • Amélioration de la vie quotidienne des internes : logement, transport, couverture sociale, reconnaissance statutaire.