Elections URPS : Ce qu’en disent les candidats en régions

Occitanie

Patrice Charbit, psychiatre, j’exerce à la clinique St Martin de Vignogoul et en cabinet libéral. Je me présente aux élections URPS pour la région Occitanie sur la liste Avenir Spé- Le bloc, au titre de l’AFPEP-SNPP dont je suis président d’honneur. Je suis membre du Conseil National Professionnel pour la Psychiatrie.

J’adhère sans réserve aux engagements de la liste Avenir Spé-Le bloc.

https://afpep-snpp.org/profession-de-foi-avenir-spe-le-bloc-urps-2021/

Je tiens à souligner quelques points, notamment concernant la psychiatrie :

– L’existence d’un syndicat de médecins spécialistes est impérative. Elle seule permettra de rattraper le retard accumulé. Si des arbitrages doivent avoir lieu, qu’ils soient négociés avec les tutelles et non entre confrères. Nous n’avons aucune raison de « mâcher le travail » en amont. Nos exigences, particulièrement  tarifaires, sont celles qui peuvent sauver ce qui reste de nos pratiques.

– Notre indépendance professionnelle est au cœur de notre engagement. Nul n’a le droit de transformer nos métiers sans nous consulter. Elle seule permettra de rendre la psychiatrie de nouveau attractive et de ne plus faire fuir les jeunes praticiens. La diversité des pratiques est une richesse adaptée aux différents angles d’abord de la réalité clinique, il convient de la favoriser.

– La formation initiale des psychiatres doit pouvoir être consolidée par des stages chez les  praticiens et des unités de formation animées par les psychiatres libéraux.

– La continuité des soins par le psychiatre est un point clef. Il n’est pas acceptable de réduire la fonction du psychiatre à celle d’un expert qui déclencherait des protocoles administrés par d’autres. C’est là une vision bureaucratique des soins psychiatriques qui serait dommageable et qui pourrait détruire le tissu de soins. Les praticiens sont les plus à-même de s’organiser efficacement.  CPTS, Maisons de santé et autres nouveautés d’agencement n’ont aucune chance d’aboutir si les praticiens n’en sont pas à l’initiative ou libres de ne pas y participer.

– Il y a urgence à sauver la pédopsychiatrie. A tous points de vue (éducatifs, théoriques, sphères d’influences, formation, délais de prise en charge, centres experts, qualité des soins, conditions tarifaires, etc…), la pédopsychiatrie a été le laboratoire  de remaniements qu’il s’agit d’examiner au plus près, les uns après les autres et d’en tirer les conséquences. Le constat est pour l’heure édifiant.

– Il y a urgence à renégocier avec l’Ordre des Médecins la nature des contrats qui lie les praticiens aux cliniques privées. Un rééquilibrage serait bénéfique pour tout le monde et approfondirait la confiance mutuelle.

– Le secret médical doit être préservé. Il nous revient d’y veiller, y compris à l’heure du numérique, des épidémies ou des aléas politiques.

– La qualité des soins doit être préservée. Il est de notre éthique de veiller à ce que ne soit pas mis en place une médecine « low cost » voire une sous-médecine sous prétexte de rationalisations illégitimes.

– Mettre en place des cellules de veille des dérives administratives concernant le soin. Les nécessités gestionnaires ne doivent pas aboutir à des mesures allant à l’encontre des soins nécessaires. HAS, ARS, MDPH sont des partenaires et non des maîtres d’oeuvre. Il n’y a pas d’alternative à la construction d’une « maison des soins » commune.

Dr Patrice Charbit


 

Grand Est

Thierry Delcourt, psychiatre, pédopsychiatre.

J’exerce en cabinet libéral à Reims. Je me présente aux élections des URPS pour le Grand Est sur la liste Avenir Spé, au titre de membre de l’AFPEP – SNPP dont je suis Vice-président. De plus, je préside l’organisme de formation pour le développement professionnel continu des Psychiatres privés, ODPC-PP.
J’adhère sans réserve aux engagements de la liste Avenir Spé
https://afpep-snpp.org/profession-de-foi-avenir-spe-le-bloc-urps-2021/
J’y ajoute quelques combats que je souhaite mener au sein de l’URPS Grand Est.

  •         Réflexion pour une valorisation de la pédopsychiatrie qui ne passe pas que par la revalorisation des honoraires : intervention des psychiatres libéraux dans la formation initiale et la formation continue des psychiatres qui pourraient, si cet exercice était bien documenté, expliqué et référencé, notamment en ce qui concerne la pratique libérale, attirer des vocations.
  •         Développer et rendre plus accessibles des points d’écoute de prévention des risques psychiques pour les médecins libéraux, dont les psychiatres, en se focalisant particulièrement sur les jeunes médecins et les internes, quelle que soit leur spécialité.
  •         Participer à la formation initiale des psychiatres, notamment en ce qui concerne les stages chez le praticien et des unités de formation animée par les psychiatres libéraux.
  •         Informer et former les médecins et internes de toutes spécialités sur la valorisation de la dimension humaine de rencontre et d’écoute du patient, y compris dans les spécialités dites les plus techniques.
  •         Mettre en place des cellules de veille des dérives administratives concernant le soin, telles que celle à laquelle nous assistons pour les soins aux enfants en difficulté et en souffrance. Le diagnostic, le soin et la continuité des soins relèvent avant tout du domaine de la médecine. Ils n’ont pas à être dictés par la Haute autorité de santé HAS ni les agences régionales de santé ARS en imposant, comme c’est de plus en plus le cas actuellement, une démarche standardisée qui oblige, dans le cadre de plates-formes d’orientation et de coordination avec le soutien des MDPH, les enfants en difficulté à passer par la case handicap et trouble neurodéveloppemental pour espérer être soigné. C’est là un exemple parmi d’autres qui emprisonnent la psychiatrie dans une pensée DSM normalisée de troubles du comportement qui seraient liés principalement à un trouble endogène, court-circuitant la dimension psychique et psychosociale des difficultés, des souffrances et des symptômes de nos patients.

Thierry Delcourt
http://www.thierry-delcourt.fr
http://www.thierry-delcourt.fr/page-3709033.html


 

Nouvelle Aquitaine

Chers confrères,

 

Vous recevrez sous peu, par voie postale, les codes d’accès aux élections électroniques des URPS.

Gardez-les. Ces codes sont indispensables, ainsi que votre téléphone pour le vote qui aura lieu du 31/03 midi au 7/04/21 midi.

Les représentants aux URPS participent à l’organisation régionale de la santé avec les ARS.

La forte représentativité d’un syndicat détermine sa place dans les prochaines négociations conventionnelles.

Le CNPSY est l’outil de soin le plus approprié à notre exercice qui s’inscrit souvent dans la durée. Il est largement sous-évalué depuis des années.

La majorité des améliorations tarifaires concernent les généralistes qui ont été désignés comme chef d’orchestre des soins. Les spécialistes sont en arrière-plan.

Le SNPP (Syndicat National des Psychiatres d’exercice Privé) dont je fais partie a décidé de s’investir fortement dans les listes Union syndicale AVENIR SPE- LE BLOC qui ne représente que les spécialistes. Certains d’entre nous sont en position éligibles dans leur région. Les autres listes sont des émanations de syndicats pluri-catégoriels où les généralistes sont les plus nombreux.

Nous y défendrons, l’indépendance professionnelle donc le choix de nos techniques de travail, la continuité du soin loin de la fonction expertale où l’on voudrait nous cantonner, la revalorisation de notre acte.

Vous pouvez consulter la profession de foi avenirSpé Le bloc et le communiqué de « plateforme » syndicale du SNPP avec AvenirSpé Le bloc pour les URPS

 

Je vous remercie par avance de participer à la diffusion de ces news et vous assure de mon engagement.

 

Dr Béatrice GUINAUDEAU

267, rue Pelleport

33800 BORDEAUX

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