le 10/03/2018 à Lyon, au best Western Créqui 37 rue de Bonnel 69003 Lyon
puis le 10/11/2018 à Paris au local de l’AFPEP (39731800002)
toutes les infos : DPC Alcool
Objectifs :
Mettre en lumière: les représentations psychiques de « l’alcoolique », la question de la demande en addictologie et plus particulièrement en alcoologie.
Interroger les représentations psychiques des psychiatres quant à l’alcoolo-dépendance et aux personnes alcoolo-dépendantes
Familiariser les participants avec les nouvelles stratégies thérapeutiques en alcoologie : maniement et intérêt du baclofène en particulier mais aussi des autres traitements spécifiques proposés aux personnes alcoolo-dépendantes.
Résumé de l’action
Les soins et traitements proposés aux personnes alcoolo-dépendantes connaissent depuis plusieurs années de grandes modifications, initiées et entretenues par des évolutions de deux ordres : au niveau de la relation entre la personne alcoolo-dépendante et les soignants et structures de soins, et à la suite du recours à de nouvelles molécules (baclofène, nalméfène notamment).
Dans la pratique clinique courante, on constate fréquemment chez les soignants, y compris les psychiatres, l’existence de freins s’opposant à un abord de l’alcoolo-dépendance. Ceci est étroitement lié à deux éléments, eux-mêmes en interaction réciproque : les représentations psychiques de « l’alcoolique », la question de la demande en addictologie et plus particulièrement en alcoologie. Ces freins entraînent d’importants retards dans l’accès à des soins adaptés.
Avec une implication active des participants, on tentera de répondre à des questions utiles pour progresser dans le domaine de la relation aux patients : quelles représentations psychiques les psychiatres ont-ils quant à l’alcoolo-dépendance et aux personnes alcoolo-dépendantes ? Comment se sont-elles formées ? De quelles façons interviennent-elles dans la relation avec le patient, dans l’engagement et la poursuite des soins ? Le groupe sera invité à visiter ses propres représentations et échanger sur l’incidence de celles-ci dans l’accompagnement des malades, et sur le travail psychothérapeutique.
Nous confronterons les expériences et les théorisations des participants quant à la demande de soins émanant des personnes alcoolo-dépendantes ; plus précisément les différents états de cette demande, notamment l’absence de demande explicite ou manifeste. Comment l’accueillir, participer à son élaboration, y répondre ?
L’utilisation du baclofène en tant que réducteur de l’appétence pour l’alcool a grandement modifié l’évolution clinique des personnes alcoolo-dépendantes et bouleversé le monde de l’alcoologie : le principe de l’abstinence totale et définitive pour tous les patients est remis en question, le traitement de la dépendance pourrait être conduit en faisant l’économie de la parole, la position du malade devient plus active. La consommation contrôlée (réduction des risques, réduction des dommages) prend une place reconnue et croissante dans les stratégies de traitement.
Il est crucial pour les praticiens privés de s’informer et se former à ces évolutions, en s’intéressant aux objets psychiques et phénomènes spécifiquement impliqués dans la vie des personnes addictées, tels qu’ils apparaissent en termes de représentations médicales et psychologiques. Il s’agira donc, au cours de la formation, de réfléchir à différents concepts : dépendance et aliénation, mémoire traumatique, pouvoir, vérité, ignorance, ambivalence, modification de l’état de conscience, jouissance, honte, peur de soi-même et des autres, espoir, nécessité de soins pluridisciplinaires, enjeux politiques liés aux addictions et leurs traitements…
Les traitements spécifiques proposés aux personnes alcoolo-dépendantes se situent au croisement de plusieurs disciplines : la médecine somatique et sa spécialisation en addictologie ; la médecine psychiatrique et ses fondements classiques, notamment psychothérapeutiques ; les techniques de développement des connaissances et de communication numériques (Internet) ; la dimension éthique (incluant les changements de paradigmes en cours dans le traitement des addictions) ; la perspective politique (avec l’implication grandissante des citoyens et des acteurs quant à la régulation des consommations de substances psychoactives : patients experts, groupes d’auto-support).
Méthodologie : En groupe
Au cours de la session de formation en présentiel en groupe se succèderont ;
– une méthode affirmative :
les formateurs transmettent leur savoir aux participants : méthode expositive qui s’appuie sur l’étape interrogative de l’évaluation à distance intégrée à l’exercice professionnel et se base sur les réponses des participants au questionnement structuré.
– des méthodes actives le participant est confronté à la réalité de ses pratiques et aux difficultés rencontrées : analyse de cas cliniques ou de situations réelles. Le participant étant ainsi impliqué et actif sur le modèle des groupes de pairs.
Echanges entre experts et participants
Individuelle
Formation à distance : Apport de connaissances/approfondissement des compétences.
Apport de connaissances sous formes de documents adressés aux participants.
COMMENT S’INSCRIRE À UNE FORMATION DPC
Comme pour toute formation DPC officielle, l’inscription se fait sur le site www.mondpc.fr.
Vous devez :
- créer votre compte personnel sur www.mondpc.fr (site Internet de l’ANDPC dédié aux professionnels de santé) ;
- « rechercher action » et entrer la référence de l’action numéro 39731800002 (ou la référence organisme 3973 pour retrouver tous nos DPC)
- vous inscrire à la session du programme de DPC en ligne, depuis votre espace personnel.
Si vous avez des problèmes pour vous inscrire sur le site www.mondpc.fr vous pouvez contacter Rania Gard au 01 43 46 25 55.