Les membres du Syndicat National des Psychiatres d’exercice Privé (SNPP) apprennent avec consternation et stupéfaction la mise en examen de l’un d’entre eux pour faits graves dans l’exercice de sa profession.
Si les faits sont avérés, nos pensées et notre souci s’adressent d’abord aux victimes de ces actes ainsi qu’à leur entourage.
Il convient de souligner que les élus du conseil d’administration et du bureau du SNPP, qui n’avaient pas connaissance de cette situation ni de sa gravité, sont désormais tenus de prendre en compte la sanction ordinale récente dont le médecin concerné a interjeté un appel. Celle-ci constitue un état de fait indiscutable qui justifie de prendre des dispositions immédiates.
Dans l’attente d’une décision de justice nous initions une procédure de suspension de toutes les fonctions de ce confrère au sein du SNPP.
Nous insistons sur l’extrême gravité des faits évoqués, d’autant que notre syndicat a toujours défendu les positions éthiques nécessaires à notre exercice. Il est inconcevable, dans notre conception du métier de Médecin et spécialement de Psychiatre, de tolérer des passages à l’acte et des rapprochements physiques ambigus et ce, quelles que soient les justifications invoquées.
Nous tenons à réaffirmer notre opposition totale aux agissements qui portent atteinte à la confiance et au cadre indispensables aux soins. Nous rappelons l’évidence que ceux qui nous consultent viennent pour être aidés et non abusés.
Le Président du SNPP
Docteur Claude Gernez
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