« SE FAIRE ENTENDRE ? »

Madame, Monsieur, cher adhérent, chère adhérente

Après discussion et tenant compte des souhaits de chacun(e) d’entre vous recueillis lors de nos Journées Nationales, Séminaire de Printemps et Formations in Situ, le dernier Conseil d’Administration de l’AFPEP-SNPP s’est proposé de poursuivre ses innovations dans la conception et l’organisation de ses manifestations scientifiques, habituellement préparées via des conseils scientifiques constitués de ses membres permanents.

L’idée que nous avons retenue est d’ouvrir une réunion scientifique préparatoire à tous les adhérents intéressés à partir d’un sujet que nous vous proposons. Nous voulons élargir le champ de la réflexion et ainsi, affiner le projet scientifique au plus près des préoccupations et des pratiques dans leur diversité. Cette démarche permettra d’étayer et de compléter notre élaboration et ainsi de mieux répondre à vos choix de formations, de thèmes et d’intervenants. Pour cette première expérience, nous avons retenu le thème :

« SE FAIRE ENTENDRE ? »

Nous vous proposons de tenir réunion le :

SAMEDI 17 MAI 2014 de 10h à 17h30,
au siège de l’AFPEP-SNPP
141, rue de Charenton – 75012 Paris

Vous trouvez ci-après une première ébauche d’argument sur le thème pressenti.

SE FAIRE ENTENDRE ?

Il y quelques années, au Havre, la question de l’écoute avait mobilisé l’intérêt des Journées Nationales de l’AFPEP-SNPP : si ce sujet est toujours au centre de nos pratiques de psychiatre, nous prêterions le flanc à la caricature du « psy qui ne dit jamais rien » à ne pas poser la question de ce que nous avons à dire ou à soutenir, du comment nous entendre ou nous faire entendre.

  • Nous entendre, c’est par exemple nous pencher sur ce qui rend possibles et féconds nos échanges entre professionnels : place et fonction de la théorie, de la théorisation, du récit clinique, de l’écriture, pertinence des pratiques de supervision ou d’inter-formation (groupes de travail, groupes de pairs…).
  • Nous faire entendre, c’est par exemple poser la question du discours à tenter, à soutenir et à adresser aux instances institutionnelles (hôpitaux, établissements, conseils locaux…), associatives (unafam, ass. de patients…) ou officielles (ministère de la santé, élus locaux, ARS…), mais aussi au dialogue souvent nécessaire avec nos partenaires dans le soin donné au patient (relations avec l’entourage du patient, avec les associations d’usagers), avec les confrères psychiatres ou médecins généralistes, et les collègues hospitaliers, universitaires, autre spécialistes, psychologues, orthophonistes…
  • C’est peut-être aussi poser la question de notre implication sur la scène publique, dans les médias classiques ou modernes (cinéma, télévision, internet) et de son éventuel impact.
  • C’est poser celle du désir de s’entendre, et donc de celui de ne pas s’entendre au-delà du sens usuel du terme, de la nécessité de la réserve, du secret, voire par moments d’une rupture nécessaire de la communication.
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